mardi 25 août 2015

Au secours! J'ai (encore) faim...

Publicités alimentaires, émissions culinaires, vitrine de la boulangère..difficile de ne pas saliver!
Mais comment se débarrasser de cette satanée sensation de faim qui me tient au corps?!
Si j'ai faim, il y a bien une raison...et j'aimerais bien la connaître parce que j'ai tout le temps faim...
Décryptage.

GOURMANDISE vs FAIM
Mais ai-je vraiment faim? Ne serait-ce pas plutôt mon psychique qui me joue des tours? Au Japon, les femmes l'ont bien compris: elles se servent volontairement de petites portions, ne mangent pas à leur faim et réfléchissent ensuite avant de se resservir en se posant la question: faim ou gourmandise?
Ce que j'en dis: à essayer... 

FATIGUE vs REPOS
Quand il ne trouve pas l'énergie dont il a besoin dans le sommeil, notre corps se rattrape sur la nourriture. Selon une étude réalisée en 2013 par l'Université de Columbia (USA), lorsqu'on a sommeil, on ingurgite 300 kCal de plus qu'en temps normal. Et ce sont les viennoiseries, les frites, la glace (bref le gras) qui nous font craquer...Mamma mia! Pas de panique, on prend le contre pied et on décide de se jeter sur les fruits frais, les noix et les amandes.
Ce que j'en dis: à défaut de combattre la fatigue, mort à la cellulite!

ACTIVITÉ MODÉRÉE vs PRATIQUE SPORTIVE INTENSE
Comme moi, vous bougez juste ce qu'il faut pour rester en forme? C'est bien...mais attention...
Selon une étude réalisée par un chercheur américain, une pratique sportive modérée stimulerait la faim alors qu'une pratique intense la couperait. Attention donc au syndrome du croissant (celui qui vous autorise à vous accorder un croissant après un petit (et méritoire!) footing matinal): un croissant >> 180 kCal soit de quoi réduire à 0 le bénéfice de vos efforts... 
Ce que j'en dis: N'ayant pas l'intention de revoir ma dose modérée de sport, je mangerai donc environ 2h avant ma séance et opterai pour des sucres lents!

BAGUETTE vs CEREALES COMPLETES
Le pain blanc - et les pâtes blanches aussi d'ailleurs - est apparemment le pire ennemi de la faim: il fait monter le taux d'insuline (celui qui contrôle la faim). Une étude menée sur 9000 Espagnols a montré qu'un individu qui mange du pain blanc 2 fois par jour, voit ses chances de devenir obèse dans les 5 ans augmenter de 40%. Au contraire, les aliments complets nous aident quant à eux à nous sentir rassasiés et nous évitent de nous jeter sur la baguette dans son intégralité...
Ce que j'en dis: ok pour le complet, tant qu'on ne m'enlève pas mes tartines!

APEROOOOO vs #JERESTEENFERMEECHEZMOIPOURNEPASCRAQUER
L'alcool est calorique, c'est un fait! Mais pire encore, l'alcool ouvre l'appétit: dès le 3è verre d'alcool, notre taux de leptine, hormone de satiété, baisse en flèche (moins 30%). Difficile alors de résister aux cacahuètes, saucissons et autres biscuits apéritifs aussi addictifs qu'inutiles. La solution? On alterne boissons alcoolisées et soft et on grignote des crudités plutôt que des chips.
Ce que j'en dis: ça tombe bien parce que je n'ai pas l'intention de faire une croix sur l'apéro...

HABITUDES vs VIE DÉRÉGLÉE
Une vérité connue et reconnue: notre faim se régule en fonction de nos habitudes. 
Une règle universelle à appliquer: manger 3 à 4 fois par jour, sans grignotage, avec des repas espacés d'au moins 4h.
Autre règle élémentaire: on ne mange pas debout entre 2 chaises mais on s'assied et on prend le temps de savourer son repas.
Ce que j'en dis: je prends note!

BON VIVANT vs DÉPRIMÉ
Finalement, pourquoi ne pas assumer notre fringale? Les bons mangeurs, ne sont-ils pas depuis toujours associés à l'image du bon vivant? Ceux qui sont rassasiés d'une carotte par jour ne nous font-ils pas fuir et culpabiliser? Selon une étude américaine (encore une!), la faim protégerait même de la dépression: sur des souris, des chercheurs ont montré qu'un niveau bas de ghréline (hormone de la faim) rend les souris testées dépressives et asociales. Au contraire, un niveau haut de cette même hormone les rend plus énergiques.
Ce que j'en dis: apprenons à vivre avec nos fringales pour ne pas en être esclaves et surtout assumons-les, nous n'en serons que plus heureux!

BONNE SEMAINE!

Source: magazine "questions de femmes" (juillet 2015)


mardi 18 août 2015

A la santé de mademoiselle E.

Fière tante et Marraine d'une petite E. depuis déjà une semaine, je n'ai pas pu résister à l'envie de rédiger un article en son honneur et à sa mesure (un beau 55 cm)...


E., sainte et martyre ayant vécu au 1er siècle en Espagne, a donné son nom à plusieurs villages mais aussi - et surtout - au domaine viticole Château Sainte E. la Livinière (Languedoc).


Belle année que 2015, puisque le domaine vient d'être médaillé pour sa cuvée 2012 de "La Cantilène de Sainte-E." (médaille d'argent au concours des grands vins du Languedoc Roussillon 2015)

 

Le nom de la cuvée fait directement référence à la première œuvre poétique écrite en langue d’oïl (romane) vers 881 : La Cantilène de Sainte-E. 
Considéré comme l’un des plus vieux documents de la langue française, le poème raconte comment, au cours de la persécution des Chrétiens ordonnée dans tout l’empire romain par Dioclétien, une jeune fille de treize ans appartenant à une riche famille de Mérida refusa de renier sa foi. C’était aller au-devant du martyre qu’E. subit avec un courage exemplaire. Au moment où E. expira, on vit une colombe blanche sortir de la bouche de celle-ci et s’élever vers le ciel. C’est par cette image, suivie d’une prière, que s’achève le texte de la Cantilène. Ainsi, la plus belle cuvée du domaine Sainte E. rend hommage à cet écrit. 
Provenant d’un sol très caillouteux, à dominante argilo-calcaire, ce Minervois-la-Livinière (appellation) est constitué de 55% de syrah, 30% de grenache et 15% de carignan
Une fois les raisins récoltés, la fermentation alcoolique est mise en place, avec l’utilisation de la technique du microbullage (apport d’oxygène). La cuvaison dure ensuite une quinzaine de jours, avant l’élevage en barriques, pendant 12 mois. 
Ce vin, à la belle robe rouge et intense, pourra être conservé pendant 6 à 8 ans. Le nez finement boisé s’harmonise avec des arômes de fruits mûrs très présents et des notes grillées. Lors de la dégustation, l’attaque est grasse, avec une évolution sur des tannins à la fois fins et puissants, et la finale se distingue par sa persistance. Il se savoure avec des viandes rouges grillées, en sauce ou du gibier.

Savourons donc, tchin tchin et bonne semaine...

Source: avis-vin.lefigaro.fr

mardi 11 août 2015

Un été tout en COULEURS et en SAVEURS

Après un gros mois d'absence, me revoilà...
Absence de la toile, oui, mais certainement pas de la planète gastronomique!
Alors que s'est-il donc passé? Comment ai-je cuisiné mes sens durant tout ce temps?

**********

Comme je vous l'avais dit, je suis d'abord partie animer une semaine d'ateliers de cuisine du côté d'Arcachon pour Theotokos, le site de rencontres chrétien. La cuisine comme moyen pour se rencontrer et passer un moment convivial...sympa, non?!

Au programme, la réalisation d'un buffet estival:



tapenade, tzaziki, gressins, milkshake betterave-framboise, makis, soupe fraîche tomate-basilic, smoothie tutti frutti, salade orientale...autant de couleurs que de saveurs...

Je pense dévoiler les recettes au fil des articles. Mais n'hésitez à me les demander par mail si vous les souhaitez dès à présent!


***********

Après avoir cuisiné les sens de nos célibataires, c'est en Provence que ma pause estivale s'est poursuivie, en tant que responsable de séjour de vacances pour personnes en situation de handicap. Pas d'atelier de cuisine cette fois, mais toute une région à explorer ensemble. Tous nos sens ont été mis à profit!


le TOUCHER: au centre équestre

le GOUT: pause glace à Gordes

la VUE: face aux montagnes du Lubéron

l'OUIE: concert de rock aux Mines de Bruoux

l'ODORAT: à la distillerie de lavande

et pour le 6è sens, on dira le BONHEUR d'être ensemble: sur le Pont d'Avignon


Et nous voilà repartis pour une année remplie de nouveaux défis!